

LOSTANGES
De la rivière Sourdoire (altitude 159m) à la Ménoire
(325 m), du chêne au châtaigner, des grès multicolores
au silex du puy d’Endruilles (515m), Lostanges offre géologie
et végétation variées.
Vers le IXe et Xe siècles la paroisse St Pierre de Lostanges
appartient à l’évêché de Limoges.
Sur le promontoire du bourg cinq ou six co-seigneurs se partagent
les tours du château, chacun rendant hommage au Vicomte
de Turenne.
Au cours de la guerre de cent ans, le connétable B. Du
Guesclin aurait combattu le 29 octobre 1374 contre « les
ennemis de M. le Roy (les Anglais) qui ont pris de nouvel lieu
et forteresse d’ Ostanges ».
L ‘Ost…Anges…l’armée médiévale
des anges ! Vingt et un anges en bois sculpté sont figurés
sur l’autel-tabernacle dans le chœur de l’église.
Ce retable, œuvre probable de l‘atelier Tournie à
Gourdon (Lot) vers 1670, a été restauré en
1876 et classé monument historique en 1974 ; il appartient
à la série des retables de la tendresse du père,
comme celui de Turenne, Noailhac, Puy d’Arnac, Altillac,
St Martial d’Entraygues…
Du XVIIeme siècle, aussi, à Blavignac, en la chapelle
St Roch récemment restaurée : croix du chevet, groupe
des statues : St Roch, ange, chien, retable, cloche.
L’église romane en mauvais état, la dernière
tour du château serviront en 1876 à construire l’église
actuelle. Près d’elle, entourée d’acanthes,
symbole d’éternité, le puit dernier témoin
médiéval a été récemment coiffé,
comme une tourelle, par les « Amis de Lostanges ».
Depuis 1900, Lostanges a connu un grave recul de la population,
mais la vie continue cependant grâce à l’élevage,
à la polyculture, au tourisme et à l’arrivée
de nouveaux habitants. L’accueil est chaleureux ; ne dit-on
pas « Personne ne s’en va de Lostanges sans le regretter
? ! »